Rien de spécial
Le blog de Régis

J’abandonne le Capital

Merci Arnaud de m’avoir offert Le Capital de Marx pour ma pendaison de crémaillère. Mais j’arrête de le lire.

Dans la préface de mon édition, Louis Althusser prévient pourtant que la lecture est difficile, qu’elle est abstraite (dur à lire pour les ouvriers) et va à l’encontre des idées reçues de la classe bourgeoise (dur à lire pour les intellectuels). Et en plus, il est sous influence Egelienne, ce qui rend le texte imbitable. Donc il suggère de passer directement à la deuxième section qui rend la lecture « lumineuse« .

Ce que je fis. Mais cela n’empêche pas le Capital d’être surannée. « La circulation des marchandises est le point de départ du capital. Il n’apparaît que là où la production marchande et le commerce ont déjà atteint un certain degré de développement. »Dès la première phrase, Marx m’oblige à considérer les services comme des marchandises. Soit.

Dans cette deuxième section, Marx considèr66e 2 formes d’échange de marchandises:

En étudiant ce deuxième cas (le mouvement du capital commercial), Marx arrive à prouver qu’il est impossible d’expliquer par la circulation elle-même la transformation de l’argent en capital. Pourtant, si j’achète ma tonne de blé, que je la stocke, que tous les champs de blé sont ravagés, je suis persuadé que la valeur d’échange du blé sera supérieure. Et j’aurais bien la sensation d’apporter une plus value, en fournissant le marché avec du blé quand plus personne n’en a.

Et je ne sais même pas pourquoi j’essaye d’apporter des contre-exemples à une théorie quand les échanges ne prenne en compte ni la dimension temporelle, ni la dimension géographique, ni les besoins des acheteurs et des vendeurs.