L’héritage

J’avais été bouleversé par 13 Tzameti. On retrouve dans le dernier film de Gela Babluani, L’héritage, un peu la même ambiance.

Georges Babluani joue le rôle d’un jeune homme qui accompagne son grand-père à travers le pays. Celui-ci doit se rendre dans le village d’un clan ennemi pour se faire sacrifier et apaiser la volonté de vengeance qui règne dans l’autre camp. Un thème original pour ce road movie.

C’est bien tout. L’histoire ajoute une bande de Français qui décident de filmer l’évènement. Manque de chance, les acteurs français jouent tous comme des pieds — la palme revenant sans doute à Sylvie Testud.

Par ailleurs, le préjugé sur les Français-voyeurs n’apporte rien à l’histoire, sauf peut-être une morale de comptoir (« Tu ne trouves pas ça malsain, de filmer un meurtre? — Non, ce qui est malsain, c’est le meurtre, pas le fait de le filmer »).

Enfin, le film n’a pas de rythme, vraiment, on s’emermde.