Comme s’il en pleuvait

J’ai été fort déçu par Comme s’il en pleuvait, avec Pierre Arditi et Évelyne Buyle.

Le synopsis est pourtant attirant:

Tous les jours, des billets de banque apparaissent, de plus en plus nombreux, comme s’il en pleuvait…;

D’où vient cet argent ? Qu’ont-ils fait pour le mériter ? Cette richesse soudaine est-elle une chance ou une malédiction?

En réalité, je ne suis pas entré dans la pièce. Dès les premières minutes, les dialogues sonnent plat et le scénario est extrêmement prévisible, sauf pour la chute qui est un peu inattendue.

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J’ai trouvé que les scènes se répètentaient trop. L’auteur de la pièce à voulu faire une recherche philosophique: peut-on jouir de cet argent? faut-il le partager? est-ce qu’il pue? Était-il possible de se reposer sensiblement les mêmes questions chaque fois qu’un billet est trouvé?

Mais non, la situation n’est pas tellement crédible: tout le monde envie la richesse, certes, mais Pierre Arditi n’est pas crédible une seconde quand il joue un anesthésiste qui rêve de pouvoir, enfin, faire les grands magasins.

Quant au voisin, M. Track, c’est la caricature du psychopathe. Le personnage n’a aucune finnesse, et Gilles Gaston-Dreyfus gueule tout le temps.

Et contrairement à La Vérité, Pierre Arditi ne sauve pas la pièce. Il n’est pas du tout aidé par Évelyne Buyle…;

En un mot: il y a bien mieux sur la scène parisienne, pour beaucoup moins cher.