Swan Lake [reloaded]

Quand le ballet rencontre la street-dance, cela donne Swan Lake [reloaded]. J’étais très emballé par cette adaptation du classique de Tchaikovsky, un peu à la façon de Romeo+Juliet de Luhrmann ou de ces excellentes Liaisons Dangereuses.

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La première mauvaise surprise, c’est que la musique est enregistrée. Hors, il est indiscutable qu’un orchestre a toujours plus de présence. Vu le prix des places, je trouve cela décevant. Et lors du spectacle, à plusieurs reprises, je trouve que la qualité sonore n’est pas au rendez-vous.

Heureusement, l’ouverture est totalement bluffante, et plonge dans un univers ultra-moderne, où le décor et la dance s’entremêlent.

Je suis assez épaté par les danceurs, dont la chorégraphie street-dance entre parfois dans le break-dance voire dans l’acrobatie. Mais, finalement, je trouve lors prestation assez répétitive, et pas toujours bien synchronisée.

Enfin, dans cette vision street-dance du ballet, les cygnes sont des prostutées droguées et Rothbart est leur proxénète. On dépasse le reloaded… J’aurais peut-être dû lire la critique du Monde.

La publicité pour le spectacle de Rydman le crie sur tous les toits : « Le Lac des cygnes comme vous ne l’avez jamais vu ! » C’est vrai, mais ce n’est pas un argument, ni tout à fait un compliment.