L’europe en crise
Les négociations sur le budget européen s’annonçaient tendues: les principaux contributeurs au budget européen (l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France) voulaient limiter ce budget à 1% du PIB. Difficile puisque:
- les pays entrantrants attendent des aides importantes;
- l’Espagne veut conserver les aides exceptionnelles qui lui sont allouées pour l’aider à sortir de la dictature;
- la France veut garder une PAC qui est favorable à ses agriculteurs,
- l’Angleterre qui a un rabais sur sa contribution parce qu’elle touche peu la PAC ne veut pas le perdre
- et l’Allemagne et les Pays-Bas (resp. premier contributeur net et premier contributeur net par habitant) ne veulent plus payer pour tout le monde
Chirac proposait de geler le rabais anglais à son montant actuel. Blair a répondu « If we remove the rebate, we have to remove the reasons for its existence« . Autrement-dit, profondément réformer la PAC.
« C’est est une crise profonde » pour Jean-Claude Junker, président du Conseil européenne (que j’ai découvert à la suite du non français au référendum sur le traité européen).