Charlie et la Chocolaterie

Tim Burton a plutôt bien réussi l’adaptation cinématographique du grand classique de Rohald Dahl.

Willy Wonka qui fabrique dans sa choloateire les meilleurs friandises du monde (et plus les plus high-tech aussi, comme la glace qui ne fond pas) organise un tirage au sort pour permettre à cinq enfants de visiter sa chocolaterie. Personne ne sait comment elle fonctionne, après le vol de ses secrets de fabrication Willy Wonka avait licensié tous ses ouvriers. Le film est très fidèle au roman (et en tout cas, au souvenir que j’en avais).

A l’intérieur, les heureux élus découvrent un monde extravagant aux couleurs saturées (qui contraste tolatement avec la réalité grisatre de l’éxtérieur). Les décors, tout en étant féériques, sont très crédibles. Tim Burton a évité d’utiliser des images de synthèse quand on peut s’en passer!

Johny Depp interprète merveilleuement Willy Wonka, en lui donnant l’attitude d’un adulte qui est resté enfant par de nombreux aspects. Il lui invente également un père.

On peut reprocher le côté très moralisateur de l’histoire; mais c’est le roman qui est comme cela. Les enfants jouent bien dans leurs rôles caricaturaux, même si on finit par trouver Charlie est trop gentil.

Enfin, je n’ai pas trop aimé les chansonnettes des Oompa Loompa, surtout qu’elles ont des mises en scène très proches.