Un nouveau parti de gauche
Jean-Luc Mélenchon (député de l’Essonne) et Marc Dolez (dépué du Nord) refusent les orientations que prend le Parti Socialiste. Ils estiment que la gauche doit s’opposer au traité de Lisbonne et doit remettre en cause le libéralisme. Ils quittent donc le PS pour former pour la république sociale.
Ce mouvement est assez logique, Nicolas Sarkozy a changé l’échiquier politique en se rapprochant de la gauche après son élection. Pire, avec la crise financière actuelle, les repères sont perdus, la continuité politique n’est plus une obligation ; grace à la crise, Nicolas Sarkozy peut affimer qu’il veut « refonder le capitalisme »1 et va même jsuqu’à s’interroger devant le Parlement européen : « Suis-je devenu socialiste ? Peut-être ».
Face à cela, la gauche n’a que deux possibilités:
- essayer de reprendre le terrain occupé par Sarkozy (c’est la stratégie du PS, après l’adoption de la motion de Ségolène Royal, qui veut faire entrer les épargnants, les citoyens, les associations de consommateurs et les représentants des PME dans les conseils d’administration des banques)
- ou bien tenir un discours plus à gauche (Benoît Hamon qui réclame « l’interdiction de licencier » pour toutes les entreprises qui délocalisent ou Martine Aubry qui promet de « remettre en cause » le libéralisme)
- voir à ce sujet l’article du Monde Ce que Nicolas Sarkozy disait avant… et après la crise [↩]